dimanche 31 août 2008

Non! Surtout ne m'aime pas!...




Ne te rapproche pas
Ne me veuilles pas
Ne m'ouvre pas ton coeur, tu pourrais souffrir
N'essaie même pas de m'attendrir

Je ne t'aime pas
Je ne veux pas aimer
Je ne veux plus qu'on m'aime

Les Hommes sont si versatiles
Et surtout, pas de promesses volatiles
Ne me ment pas
Je ne t'aime pas

Je n'ai même plus la compassion ni le respect
De l'amour, de l'amoureux à mes pieds

Ne m'en veux pas
Amour m'a tourné le dos si souvent
Amour s'est joué de moi
Amour m'a laissé le coeur en sang

Ce que j'aime, ne m'aime jamais
Je n'ai que l'amour de ce que je n'aime pas
Surtout ne me désire pas
Tu me dégoûterais

Mais, si tu veux être ma victime
Je t'en prie.. Viens et essaie de te faire aimer
J'ai une vengenace à mener
Attend toi à ce que je t'abîme
Tu crieras de douleur
Je te revomirais tes angoisses et tes peurs
Je te regarderais, souriante, te tordre de souffrance
Tandis que sur toi, tomberas ma dernière sentence

Sauf

Sauf si tu es Lui
Lui que j'ai attendu, raté
Qui peut-être un jour m'a aimé
M'aime toujours
Si tu n'est tu n'es pas lui, ne te suicide pas
Va-t-en je ne t'aimerais pas

samedi 30 août 2008

Vénus et Mars



"L'ennui, c'est que les hommes et les femmes ne parlent pas le même langage" dit-on...
Quand une femme voit un homme pour la première fois elle se dit (soit disant) :
"-oh! Mon dieu! Quels yeux magnifiques il a!"
Et les hommes :
"Elles a de ces f---es, waouh!"
Les femmes se diraient
"-j'aimerais faire un bout de chemin avec lui apprendre à le connaître, me laisser séduire s'il le désire..."
et les hommes "-ça prendra l'temps qu'ça prendra, mais il faut que je m'la pécho"
Et d'autres fariboles de ce genre...

La vérité, c'est qu'ils pensent la même chose, allez les filles avouez le!!! Et vous les mecs arrêtez de jouer les Casanovas, vous êtes capable d'être sentimentaux!

Non! Les hommes et les femmes comprennent et utilisent le même langage, pour la bonne et simple raison qu'ils sont tous deux de la planète Terre.
Cependant, il y a plusieurs langages, la parole en est juste une partie.

Je m'explique.

On dit une chose. C'est simple.
Mais selon nous, la personne en face peut la comprendre d'une autre façon.
Parce qu'on nous a enseigné que les hommes et pensent différemment.
Donc on essai de s'adapter à un mode de compréhension supposé...

C'est du n'importe quoi.

Au lieu de dire les choses comme elle sont, on les déforme pour être sûr que l'autre puisse les comprendre!
Forcément cela ne fonctionne pas.
Il suffit de dire les choses.
Nous n'avons pas le même ressenti (c'est hormonal), mais nous avons certes LES même langageS.

De plus, certains jouent de cette hypothétique incompréhension entre les deux sexes, c'est pas bête, ils créent des embrouilles puis s'en sortent avec un
"c'est un malentendu, normal, t'es une femme (ou un homme) on a pas le même langage, viens on passe à ot'choz" et le tour est joué...
Sachez Messieurs que Nous les femmes entendons, non-seulement ce que vous dîtes, mais aussi la façon dont vous le dîtes (normal... notre acuité auditive (et même visuelle) est supérieur à la votre... mais ce n'est pas gravissime, cela compense notre force physique inférieur à la votre... et oui... on ne peux tout avoir... force physique et force intellectuelle... ça! c'est hormonal!), donc c'est pour cela que nous nous vexons quand vous prenez un ton agacé, mais cela vous l'aviez bien compris, n'est ce pas? Je sais, je fais la même chose avec mes enfants : "Non!!! tu vas poser cela tout de suite d'accord? Tu es gentille", et ce, avec un charmant sourire... Et elle pleure... pourquoi?! Moi qui ai été siiiii mielleuse...

Enfin, on dit que les hommes et les femmes ont du mal à se comprendre.
Tous les couples, quels qu'ils soient on du mal se comprendre : allez voir les embrouilles chez les couples homos, c'est pire.

Et entre frères, entre soeurs : Deux personnes de même sexe de (presque) même mère, presque même éducation, même quartier etc... ont déjà du mal à se comprendre, alors quand il y a une différence de sexe, d'éducation de morale, de traditions etc... et surtout s'il y a enjeu, ça complique tout.

C'est juste une histoire de territoire, de dominant et dominé.




mercredi 27 août 2008

Je veux tomber amoureuse!




Je veux avoir l'air béat.
Je veux ne penser qu'à lui, rêver et imaginer des instants avec lui.
Je voudrais pouvoir prononcer son nom et sentir le trac dans mon ventre.
Sentir mon coeur se serrer quand il passe ou quand je décèle son parfum.
Je veux penser qu'il verra en moi des choses merveilleuses que je ne soupçonne pas.
Je veux lire en lui un poème, et l'écouter en me laissant bercer.
Je veux m'ennuyer avec lui, rire aux éclats, réfléchir.
Je veux me sentir timide sous son regard, faible et forte dans ses bras.
Je veux me languir de sa présence et son amour.
Je veux avoir l'honneur qu'il prononce mon nom,
le savoir fier de m'avoir et d'être aimé par moi.

Mais qu'il fasse vite : c'est un CDD. Car à partir du 12 je serais overbookée.


Je te hais!


Je t'aime toujours...
Je ne sais pas comment, ni pourquoi.

J'ai voulu trouver la force de ne pas te haïr, pour me prouver que je ne t'aimais plus...
Mais la réalité est là.
Je n'aime pas la réalité.

Je t'aime, et je te hais d'avoir tout avorter.
Je t'aimais tellement plus, comme un enfant qui ne vit que par le regard de sa mère.
Si tu ne m'écoutais pas, c'est que je n'étais pas intéressante.
Si tu ne me voyais pas c'est que j'étais invisible.
Si tu m'abandonnais, je voulais mourrir.
Un abandon, c'était déjà trop.

Ton erreur : même le chien qui se fait constamment rabrouer finit par grogner.
Et quand il se rebiffe, il est déjà trop tard.

Tu critiquais tout, même mes qualités, et j'aimais cela, cela me permettait de me détester encore plus.
Ton erreur, avoir cru que je me détesterais toujours.

Je me suis demandé à quel moment tout a basculé...
J'ai dû aimer ce corps qui, se croyant mourant, avait porté la vie.
Se croyant haït, avait été aimé.
J'ai cessé de t'aimer à ma place.
C'était ma façon d'aimer, je crois que je n'aimerais plus jamais, puisque personne n'est digne d'être aimé de cette façon.

J'ai essayé d'aimé à nouveau, berk!

Je pense que je me débrouille pour m'attacher à ceux avec qui de toue façon ce n'est pas possible...
L'un d'eux sortait de mon imagination,
un autre, pas opé... ah...
Puis j'ai compris, ma nature a horreur du vide.
Je comblais le manque de Toi par l'absence d'un autre.
Maintenant, tu ne manque pas. tu ne m'as même jamais manqué depuis ce jour j.
C'est de ne plus être 2 qui m'attriste quelquefois.
Ai-je déjà été 2 avec toi?
Non! 1, ou 3(t'es un grand malade), voir 412 (vive la famille) mais jamais 2.

Je t'aimais de tout mon amour, je t'aime de toute ma haine.

J'attends le jour où je n'aurais plus rien... pour toi...


mardi 26 août 2008

J'aime la mort autant que vous aimez la vie.


Pourquoi la Mort vous effraie?
La vie n'est qu'un sommeil
La mort en est le réveil
Les biens d'ici-bas ne sont que des prêts.

J'aime la mort autant que vous aimez la vie.

ça y'est j'ai passé la grande porte
ça y'est, je suis morte
Ai-je bien préparé ma vie de l'au-delà
L'ange de la Mort est venu à moi.

J'aime la mort autant que vous aimez la vie

Je suis morte déjà et pourtant
Douleur et Angoisse je ressens
Mon livre est désormais fermé
Je vais bientôt être jugée.


On m'emmène vers mon dernier lit pour que j'y croupisse
Ce lieu duquel les pieux se languisse
Mais moi, je suis maudite,
Je me prépare à répondre de mes manquements
Dans ce trou froid du fond duquel je perçois les derniers rites
Soudain la porte s'ouvre et les anges entrent calmement


J'attends, j'attends, Puis l'ange annonce sa première question
J'ai peur, j'ai froid, je sens l'angoisse déformer mon visage
Je crois prendre une profonde inspiration
Mais je suis morte, et je sens son impatience se transformer en rage
Je mentionne Dieu aux tréfonds de mon âme
Et de sa voix tonnante "Il est trop tard pour ça! Femme..."

Fais pour ce monde comme si tu allais vivre éternellement
Et pour l'au-delà, comme si tu allais mourir demain



lundi 25 août 2008

ça y'est, je suis morte déjà


Elle arriva enfin au lycée et aima ce nouvel environnement. Élèves plus âgés, profs et cours plus intéressants.

Toujours seule chez elle, elle se mit à s'écouter... Elle tenta la voie de la sagesse : son psy était encore plus atteint qu'elle.

Elle se mit alors à genoux et les bras très haut fondit en larmes pour la première fois. Supplia Dieu d'abréger ses souffrances, le priant de la faire mourir dans les quarante jours, et elle renouvela ses prières tous les quarante jours sans mourir. Tout son corps était en larmes, son coeur, en sang. Elle se noyait et le savait, mais ne savait comment s'en sortir. Elle refusait à présent cette souffrance, mais ne voyait aucune issu.

Malgré tout, son comportement avait changé, elle devint plus calme et se montrait plus compatissante...
Elle voulait faire plaisir à son Seigneur, en sacrifiant ce qu'Il détestait : l'orgueil... Elle décida aussi de faire des efforts pour combattre ses défauts.
Elle s'endormit un soir, et... Il se passa quelque chose...

C'est à ce moment qu'elle "rencontra" Dieu... Et ce fut, le commencement d'une merveilleuse histoire.
Elle passa par des moments d'une beauté et d'une spiritualité époustouflante.
Le soir dans sa chambre, le matin, la journée, elle n'était plus seule, Dieu était là, elle existait par Lui, pour Lui
Elle se dit "Combat ton ennemis, ou rejoins le" alors elle aimât la solitude.
Elle qui aimait aimer se retrouva seule à présent dans son coeur et dans ses rêves, il n'y en avait que pour Lui, le Clément, Le miséricordieux, Le Bon, L'Amour, le Guide, celui qui donne la mort, Celui qui donne la vie, Le Vivant...

Elle rencontra à ce moment des anges-humains qui, elle ne le savait pas encore allaient l'accompagner loin à travers sa quête.

Un en particulier la marquera à jamais. C'était un jeune homme insolite, que tout le monde trouvait bizarre. Mais elle, l'aimait très sincèrement, de ces amours purs et dénués de toute sexualité ou intérêt. C'était le seul qui souffrait s'en en être atteint réellement. Au contraire il s'en servait pour être plus fort encore. Il avait une confiance aveugle en son Créateur, et un amour pour Lui qui faisait que tout alentour se réchauffait.
Avec lui elle se sentait en paix, il l'était. Pourtant une bataille faisait rage à l'intérieur de ce corps et de cet esprit.
Elle apprit de lui certaines richesses qui allaient lui être très précieuses...
Son coeur s'apaisa enfin, et dans ce tumulte, elle était bien, elle se cramponnait au souvenir de Dieu.
Puis, elle rencontra un jeune homme. Le jeune homme.
Elle sentit qu'avec lui, tout serait différent : plus de tristesse plus de solitude, plus de souffrance. Elle plaça en lui tous ses espoirs de bonheur et de félicité.
Elle était enfin, réellement, sincèrement, profondément amoureuse. Pire, elle aimait l'amour qu'elle avait pour lui, elle aimait l'aimer...

Et Lui aussi l'aimait.
C'était merveilleux...
Il se marièrent.

Amour, souffrance, solitude, amour, douleur, abandon, désespoir, déchirement, Amour, Bébé, déchirement, amour, Bébé, folie...

Et là, sa foi vacilla... Elle se sentit abandonnée par Dieu, lésée...
.
Son coeur mourut...

Une femme avec un grand F


Une vrai femme, dans l'imaginaire des femmes... se sacrifie pour son mari, pour ses enfants.
Se laisse taper sur la gueule en comptant sur la culpabilité de son Homme "Attends... quand il va réaliser ce qu'il a fait, il sera mal... il va le regretter!"
Se laisse grossir, n'est pas jalouse
Prépare bien à manger, sa maison est nickel. s'ouvre comme une fleur quand on le lui demande.
Est opérationnelle, et toujours en forme et en bonne santé.
Est fertile, se contente de ce qu'elle a, ne l'ouvre jamais pour dire des imbécillités et encore moins pour dire des choses intelligentes et/ou intéressantes, car une femme, une vrai, n'est pas intelligente, elle n'a pas de cerveau, elle a, en fait un interrupteur derrière la nuque, avec off/off.

Il y a des femmes que je remercie de m'avoir fait comprendre qu'il n'y a pas que les hommes qui soient abjectes. Non-pas que je soit réconciliée avec la race des hommes, mais je comprends à présent que ce n'est pas une question de sexe mais de caractère et d'éducation...

A vous toutes, les manipulatrices, égoïstes, sans-coeur et prêtes à tout détruire pour arriver à vos fins, celles qui mènent une guerre alimentaire imaginaire, les sorcières, les menteuses, celles qui arrivent à s'immiscer dans les couple, les soi-disant victimes, les hypocrites, à celle aussi qui a réussi a mettre son mari à genoux pour la supplier d'arrêter ce supplice, les commères, les colporteuses, les vipères, les médisantes, les calomniatrices, celles qui font d'horribles choses et accusent les hommes, celle qui saoulent au point de vouloir les claquer pour qu'elles la ferme, celles qui pensent avoir toujours raison et sortent conneries sur conneries.
Celles qui se font déesse-mère vertueuses et dissimulent le diable.

A toutes ces femmes (et j'en passe...) Merci.


Moi chui un homme moi!




J'entendais souvent les gars le dire et surtout un en particulier...
Ce qui me faisait toujours rigoler, c'est que moins ils l'étaient, plus je l'entendais.
Je me souviens aussi du geste joint à la parole.. Un doigt de 7.5 cm pointé vers LA PREUVE que c'est bien un homme.
"-Mon gars! ce que tu me montres fièrement ne prouve rien... juste que t'es capable de pisser debout... En plus tes ptits bidules, j'ai les mêmes en plus gros et plus hauts, et je ne te parle pas des ovaires, quoi? tu veux gazer? C'est quoi être un Homme? Je ne saisis pas en quoi c'est supérieur...
-Chez nous quand les hommes passent, les femmes se cachent de respect, et quand j'arrive, même ma grand-mère me sert, elle m'enlève mes chaussures et me prépare tout...
-Ta pauvre grand-mère de 75 ans tu la fait trimer, waou, c'est trop cool d'être un homme, ça marche sur la gueule des autres (des femmes), et c'est aimé pour ça...
Et quand c'est impuissant, c'est la faute de la femme qui ne sait pas être attirante
Quand c'est précoce : "Quoi, ispice di counasse saloupe ti vi ça si si si pour li houm ça! ispice di couchoune!... tfou!!!
Quand c'est violent "T'as vu c'que tu m'fais faire!!!?"
Quand c'est absent "C'est ta faute si t'étais une vrai femme, j'aurais envie de rester avec toi..."
Quand c'est pauvre (même quand c'est riche) "Mais ma parole, encore 10 euros??? je t'ai donné 20 euros y'a deux s'maine!"
Quand c'est moche "T'es superficielle, mais regarde toi, heureusement que je t'ai épousée sinon t'aurais fini vieille fille"
Quand c'est vieux "On est vieux, surtout toi! regarde toi! faut que j'prenne une double v...
Ah! les hommes! Bon je sais ils ne sont pas tous pareils... certains sont pires.

Mais y'en a quand même des biens , mais eux, souvent, sont pris, par des femmes aussi mauvaises qu'ils sont bons.

dimanche 24 août 2008

Voilà pourquoi on a l'air bizarre


Notre comportement résulte de cette perpétuelle bataille entre ce que nous voulons, et ce qu'il convient de faire.
Plus la morale (notre morale) est exigeante, plus le combat est rude
Plus le regard des autres nous importe, plus le combat est douloureux.

Pourquoi?

Tout simplement parce que nous ne sommes pas des animaux, ni des robots.
On ne peut faire
Tout ce que l'on a envie de faire
Quand on en a envie
Où on en a envie
Avec qui on en a envie
Comme on en a envie.

Pour cela des règles de satisfaction de besoin (ou envies) sont créées (et heureusement, sinon c'est soi, ceinture, soit...)
Le problème c'est que tout le monde n'a pas les mêmes restrictions
selon qu'on soit de tel ou tel culture, religion, courant de pensée, ou tout simplement caractère.
Quelquefois, il n'y a même pas de combat
Quelquefois, les gens sont programmés, formatés,
on pense pour eux, c'est tellement confortable.
Plus de prise de décision, de conscience...
Les sots sont bénis.

J'entends aussi certaines gens parler du destin, de leur fatalité : "tant pis, mon destin veut que cela soit ainsi"...
C'est simple, c'est bien.
Mais sincèrement, est-ce qu'il y croient? réellemnt?
C'est très difficile d'avoir à prendre des décisions, mais quand on y prend goût, on décide pour n'importe quoi.
La liberté est un trésor que l'on paie cher, mais ses fruits sont goûteux.
J'ai entendu un jour dire "c'est dur de se voir par d'autres yeux que les siens"
Cela dépend des yeux...
Quand ce sont des yeux qui vous aiment on pourrait penser que cela est fort agréable.
Mais quand votre situation est anormale et que vous vous bandez les yeux depuis si longtemps que vous avez oublié de réfléchir, de penser, de décider... Cela fait le même effet que sortir des ténèbres vers une clarté éblouissante. C'est très très douloureux.
On continue à fermer les yeux pour se protéger de la réalité qui s'impose à vous. L'oeil n'a plus l'habitude de cet exercice.
A ce moment on voudrait se terrer, revenir vers les ténèbres, pour s'y soulager. Mais on sait malgré tout qu'il y a une belle réalité qui s'offre à nous.

Je n'aime pas la réalité.

La réalité c'est qu'il y a des tas de choses que j'aimerais faire, et que je peux pas.
Des choses que je pourrais faire si je le voulais. Mais je ne veux pas vouloir.
D'autres que j'aimerais ne pas vouloir car il ne faut pas.
(Mais quand même... Il y a aussi des choses que je ne pensais même pas pouvoir faire, et que j'ai fait!)

Là, comment raisonner?
Faire ce que l'on veut?
Ce que l'on peut?
L'on doit?

La c'est facile on trouve la parade : on se débrouille pour vouloir uniquement ce que l'on doit pouvoir faire.
Quelquefois, c'est encore plus simple : vouloir et devoir c'est dans l'mêm'sac. Et comme la réussite est une affaire de volonté...
En tout cas c'est plus simple que de devoir faire seulement ce que l'on peut vouloir faire.
Mais moins que pouvoir ce que l'on veux devoir faire, ou ou doit vouloir faire.

Et vice et versa .





samedi 23 août 2008

Un peu de rose et de bleu...







Je me vois, voguant sur les nuages.
Il fait bon et le soleil ne brûle pas mon visage.
Je flotte. Je ne sens rien, comme, en dehors de la réalité.
Juste, une petite pointe de légèreté
J'emplis mes poumons de cet air frais
Mais rien ne passe.
Je recommence...
Puis je comprends...
Je suis en train de rêver.
Donc tout est possible, en songe!!!
Je prends mon élan et, plonge!
Je vole!!
Je frôle
La surface de l'eau, et reprends de l'altitude...
Je ris aux éclats. Je rêve, je vole...
Et soudain je m'endors,
Mon corps
Encore tout chancelant.
Je comprends
Je ne vais pas tarder à me réveiller...
Je m'éveille, encore toute joyeuse.
Puis je regarde à côté.
Oh non! pas lui!
Et tout me revient,
Cette souffrance, cette solitude à s'en cogner la tête contre les murs
Je perds mon sourire
Mon regard se perds dans le néant de mes atroces souvenirs
Je dois repartir,
Je me rendors,
Ne plus se réveiller, ne plus se réveiller, ne plus....
Je sombre
Je vois une petite ombre
Je me réveille
Au loin, j'entends des éclats de rire
Mes filles, je soupire.
Je regarde sur le côté
Mon bébé a quitté son lit et est venu s'incruster.
Il s'est rendormi, tout lové contre moi.
Il se réveille
Me sourit
Je souris,
Le prends tendrement dans mes bras...
Dans un soupir
Il me chuchote "Maman" tout bas, tout bas
Je le respire et me sens vivre à merveilles
Dans ses yeux, je vois la joie, le bonheur, l'amour...
Ne plus se rendormir.


Nayna


Franchement t'exagère hein!
T'es venue 17 ans en retard, faut le faire! Et maintenant tu râles?
Tu fais tout à la dernière minute,
même ta naissance, 1 an avant sa ménopause!?
Tu t'en tire toujours...
Tu dis que t'as pas de "chance",
tu te rends compte que t'as battu des million de tes frères?

Il était deux fois, une naissance


Elle arriva au collège, avec la ferme intention que rien ne serait plus pareil....

Elle tint parole. De victime, elle devint bourreau. Et là, profs, élèves, copines, parents, tous... se recevaient la même effronterie insensible et misanthrope en pleine figure.

C'était jouissif...

Elle se déchaînait en cours, au sport, pendant la recrée, se battait si quelqu'un l'avait mal regardée, allant parfois jusqu'à provoquer ceux qu'elle trouvait séduisants.

Mais seule, chez elle, elle ne voulait que mourir, fuir n'était pas possible.

Elle se sentait en trop, sa mère n'en avait que pour son frère, elle l'aimait trop, il ne lui restait rien pour sa fille. Mais peu importe, elle aussi aimait son frère, c'était son seul air frais dans cette puanteur.

Elle pourrissait.
Elle avait mal... mais tout le monde s'en foutait...

Elle se sentit appelée par le toit du bâtiment, la vue y est magnifique, s'approchant du bord, elle fut saisie d'une sensation étrange et agréable dans le bas du ventre... Mourir devait être une belle aventure!...

Elle tenta tout les jours d'exister. Se traînant, hantant la vie, attendant la mort.
A la question "que veux-tu faire plus tard?" elle répondant très sincèrement, et stoïquement : "mourir"
.
Elle se mit à lire.
.
Et cela lui procura un immense soulagement : elle ne se sentait plus vivre.
Elle lisait, des heures durant, enfermée dans sa chambre.
Maupassant. Elle appris des choses, des réflexions d'adultes, de penseurs, de psychologues. Elle compris qu'elle n'était définitivement pas à sa place. Ni dans sa place d'ado insouciante et inculte, ni de petite arabe dans une famille traditionnelle arabe, ou pour avoir de la valeur, il faut avoir des seins plus petits et plus bas ornant mollement une chose flasque et lâche, constituant un point faible très douloureux que certains prennent pour force. Elle n'était pas non-plus française, on le lui avait bien fait comprendre.
Elle était née trop vieille dans un monde trop jeune.
Elle se mit à penser à la vie, au but de tout ceci, persuadée que ce combat était perdu d'avance, puisque la vie était une maladie mortelle.

Elle se mit à écrire.

Elle remplissait les pages de poèmes pour La Mort. Elle aimait La Mort. Elle la trouvait belle, invincible, inéluctable, la seule capable de mettre tout le monde sur un même pied d'égalité.

Puis, elle se mit à penser au néant.
Et à Dieu.
Existait-Il?
Maupassant disait "On ne voit pas le vent, mais seulement ses effets"... Donc ... Dieu?

Elle fit un cauchemar. Le plus effroyable cauchemar, pire encore que le douloureux souvenir de sa naissance et de ce qui s'en était suivi..
Quelqu'un l'appelait... inlassablement... Elle en tremblait de peur, son visage se déformait de terreur. "Mais c'est Qui??? c'est Qui???" hurlait-elle...
"Le Vivant"

Elle se réveilla, tremblante, trempée, glacée...

C'était sa troisième naissance...

lundi 11 août 2008

Et si c'était ça le bonheur?




Une copine (A) m'a dit suite à un ptit bonheur tout simple et tout joli :
"Et si c'était ça le bonheur?"


Pour ma soeur, le bonheur se résume à manger boire dormir DVD, ordi et télé.
Pour ma fille c'est lire et jouer
Pour mon autre c'est les calins et courir
Pour mon fils c'est explorer le monde et expérimenter (faire des bétises).
Ce sont les petites choses simples qui nous rendent l'existence moins amère.


Un "je t'aime" de ses enfants,
un sport que l'on a toujours rêvé de pratiquer,

un exercice que l'ont vient de comprendre,

un petit moment traquillou devant son ordi ou un bon film, un chocolat chaud à la main

un p'tit moment partagé avec des amis ou la famille dans la joie et la simplicité,

devant un joli tableau ou paysage

être en bonne santé


et si c'était ça le bonheur?...

samedi 9 août 2008

Wè wè... ça va...

On m'as toujours dit : "dis "ça va" pour éviter un "pourquoi?"..."

Je n'étais pas d'accord : "Pourquoi éviter le "pourquoi?", si on me demande comment ça va je réponds c'que je veux, si on te demande de tes nouvelles, c'est qu'on veut savoir comment tu vas!... pour avoir avoir de tes nouvelles..."

Après j'ai compris : c'est que dans la majorité des cas, les gens s'en tapent de comment tu vas... Ils te demandent ça comme ça par protocole, politesse ou habitude.

Tu ne peux leur vouloir de s'en taper de ta vie, de ta santé, de ta situation. Ce qu'il veulent, c'est avoir le "ça va" protocolaire, qui leur permettra de rester dans leur petite vie pépère, insouciante et égoïste. Mais attention! Gare à toi si TU as montré un quelconque égoïsme à laisser supposer qu'il était possible de penser qu'éventuellemnt à ce moment précis tu ne vas pas bien. Ce n'est pas bien... Tu te dois de lui dire que tu vas bien, même si tes yeux ressemble à ceux d'une taupe, parce que tu as pleuré toute la nuit, ou que ton faux sourire à l'air moins sincère que celui d'un crocodile. Les gens s'en foutent! voilà.
Dans ce dernier cas, ça peut donner plusieurs réactions très disparates et très drôles quand on y repense :

"-Salut!
-ah... salut, ça va ?
-wè et toi?
-non, je vais d'ailleurs de ce pas m'ouvrir les veines
-ah ok! impec! à plus!
-wè salut!"

Une autre :
"- Bonsoir!
-bonsoir.
-Comment vas-tu?
- Comme d'hab et toi (en fait j'en ai rien à foutre mais bon..)
-Ah ça va mieux! Alhamdulillah c'est les vacances j'en pouvais plus (emménagement seule, éducation des gosse et accompagnement à l'école seule, courses, travaux etc...)
-C'est bon arrête de plaindre!"

Celui-là il est top.
Conseil si vous vous en foutez, ne demandez pas de nouvelles... Si vous demandez des nouvelles, écoutez les.

Une copine m'a posé une question "tu fais quoi si un de tes copains te dis "y a des fois où je me tirerais bien une balle" tu lui dis quoi?
- chépamoi... Stuveu jtachète le flingue, hahaha... Nan je plaisante, en fait je ne sais pas, et toi?
-je ne sais pas non-plus.
-Ce gars comment il va?
-Il s'est tiré une balle..."

T'es malade! fais-toi soigner!...


Tu te rends compte des embrouilles que tu créé?

Tu parle de l'un, de l'autre, tu te plains d'une telle et encore d'une autre. Le pire, c'est que tu n'hésite pas à te plaindre à ceux de qui tu te plaignais juste avant...

Combien de relation t'as bousillé avec ta langue de vipère?!

Tu fais croire aux autres que tu es victime, et tu le crois même! Mais je vois clair dans ton jeu... C'est tordu comme truc mais drôlement malin...

Tu mens, tu mens et mens, tu inventes, Je n'ai plus confiance en toi.

Ce qui est dommage, c'est que malgré tout tu es généreuse et sensible. Je ne te suis plus, je ne te comprends pas.

Tu adore parler de choses horrible de problèmes, de tragédies, colporter des rumeurs en y ajoutant ta sauce perso, et même quand tu sais que ce sont des mensonges ou que ta source est douteuse, tu le fais allègrement...

Tu me fatigues, et tu m'as bien abîmé aussi, heureusement je cicatrise vite, mais tu as fais énormément de mal autour de toi et beaucoup à des gens que tu aimes, moi y compris. Je t'ai détesté, je t'ai adulé.


Et finalement j'ai compris qu'on ne peut imposer la perfection, et que ce n'est pas ta faute si je t'ai prise pour une sain(t)e.
Ce doit être horrible de vivre dans ton cerveau...
Remarque, tu n'y es peut-être pas seule...

mardi 5 août 2008

A mes ptits anges-démons



Je remercie Dieu de vous avoir.

Vous êtes gentils, désintéressés, affectueux,
serviables, intelligents, drôles.
Vous êtes angéliques.
.
J'en ai marre de vous, vous salissez tout.
Vous détruisez et déplacez les choses,
vous me rendez dingue et me poussez à bout.
Vous êtes bruyants, des fois j'aimerais vous étrangler.
.
Mais surtout,
je vous aime parce que vous êtes là,
et que vous êtes les miens.

Vénus et Mars? Tu parles! Des antipodes de galaxie tu veux dire?



Je pensais réellement qu'il existait. Ce prince...
J'ai embrassé un crapaud, je me suis transformée en chose visqueuse et flasque...

J'ai cru...
Il m'a fallu du temps pour comprendre que l'amour gâche tout. J'étais tranquille, il a tout bouleversé. Mieux sans lui certes, il me plaît à dire que je suis mieux seule, mais la vérité est là.
Je n'aime pas la réalité.
Les hommes et les femmes ne sont pas fait pour vivre ensemble...

Ou plutôt, je ne supporte pas les hommes. Je ne suis pas lesbienne, je devrais acheter un chien, c'est plus facile à supporter, au moins le chien ne risque pas de pisser debout à en éclabousser le plafond.
Mais que faire?

Si le mec parfait n'existe pas, et que je ne supporterais qu'un mec parfait, type je suis propre et soigneux, je ne parle pas pour ne rien dire, je suis intelligent et intègre, je ne suis ni macho, ni couard, j'aime la femme pour ce qu'elle a différent de moi, je la respecte et la protège, je suis là si elle a besoin de moi, je suis câlin et montre que moi aussi je l'aime, que j'ai besoin d'elle pour être heureux et me sentir complet, je ne suis ni radin ni flambeur, je suis romantique sans avoir l'air d'un imbécile, je sais "l'approcher" sans qu'elle me sente "dégueu", j'aime passer du temps avec elle. Je sais lui dire ce qui ne me plaît pas avec sagesse et affection, je suis humble mais dégage une certaine confiance en moi. Je suis MONOGAME. Je me cultive aussi bien physiquement que spirituellement et intellectuellement, je suis viril, je sais enflammer ma femme avec un regard chaud franc et sincère. Je ne fais pas pipi pour marquer mon territoire, je respecte son caractére, ses projets et connaissances, je l'encourage et la soutien.... Elle est amoureuse de moi et j'aime ça...

Voilà c'est si simple... mais ça n'existe pas...


Je me sens seule sans LE lui... Et je n'aime pas ça...

dimanche 3 août 2008

La question qui tue...


Pourquoi plaît-on à ceux qui ne nous plaisent pas?

Et, ne plaît-on pas à ceux qui nous plaisent?...

Solitude.




Le
mari est seul dans le mariage,
le
père est seul dans la vieillesse,
l'
ami est seul dans l'amitié,
car il est bien rare
que nous
soyons élus par ceux que nous avons choisis.

André Billy


On meurt seul.
On
vit seul.
On
rêve à une vie partagée.
Le
rêve est bon à cela. Lui seul.

Monique Bosco

La vie est essentiellement solitaire
et les
gens mariés et non mariés diffèrent seulement en ce que
nous nous
sentons seuls
quand nous
sommes avec nous-mêmes
et qu'ils se
sentent seuls
quand ils sont
ensemble.

[George Moore]

samedi 2 août 2008

Le but..., c'est le chemin...


Rappel toi
qu'au jour de ta naissance,
tout le monde était dans la joie,
et toi dans les pleurs.


Vis,
de façon à ce qu'à ta mort,
tout soit dans les pleurs

et toi dans la joie...

vendredi 1 août 2008

Il était une fois une naissance


Les saisons mourraient, mais elle, avait décidée de naître pendant cette jolie décrépitude... Les feuilles des arbres roussissaient, les derniers fruits pourissaient déjà, les hibernants se préparaient, soudain, un cri déchirant retentit.


Elle était née. Elle pensait dans son immense naïveté, qu'elle était venue sauver. Il n'y avait plus rien à sauver. Au contraire...

Son aîné était venu pour lui même, le deuxième, pour sa mère, et elle arrivait, trois jour avant l'anniversaire de naissance de son père. Sa mère le lui fit payer très cher, elle fut un excellent exutoire après les conflits et violences conjugales... "t'es comme ton père" répétait la mère après chaque séance de "battage", ponctuée de crachats à la face et dans la bouche, ah! quel orgasme devait ressentir la mère après cette éjaculation orale sur l'image de son mari!

Elle grandit malgré tout, croyant haïr la vie et aimer sa mère. Elle se justifiait constamment de sa naissance, se rendant le plus utile et invisible possible.

Malheureusement, elle devint grande, très grande... Invisible n'était désormais plus possible. Son esprit autant que son corps et sa personnalité se développèrent. Elle se tapissait, autant qu'elle pouvait, et les autres en étaient soulagés.

Mais Quelqu'un lui soufflait : "tu sera grande! Ceux qui sont sensés te protéger, ne te protègent pas. Ni des autres ni d'eux-même? Vois et réfléchis".

Elle s'en consuma de tristesse, sa douleur portait à présent des mots. Et elle en réalisait pour la première fois la valeur et le sens. Elle avait 10 ans.

Alors, elle devint incontrôlable... Sa tristesse devint rage. Et sa docilité se transforma en une insolence et effronterie sans égal...

Ce fut sa deuxième naissance, elle avait 11 ans...