jeudi 26 novembre 2009

Absence

Toujours pas remise. Une plaie béante, a remplacé la tranquilité. Je n'arrive toujours pas à croire qu'il soit mort. Quand je parle de lui, mes interlocuteurs disent invariablement : "Que Dieu lui fasse miséricorde!" Et je suis toujours aussi étonée de l'entendre... Oui il est mort, IL EST MORT! Le vide dans mon coeur et mon cerveau en témoignent... Demain Aïd el adha sans lui, Après-demain, journée sans lui. Papa, tu me manques, le flot ne veux pas tarir... Dès que je pense à toi, mes larmes coulent.
Papa, j'ai encore tellement de questions à te poser, des avis à recevoir, des histoires à entendre... Mon coeur se meurt, je prends des directions obscures, rien pour m'éclairer... Je sais, c'est à Dieu que je dois demander, mais... Mon papa... Comment font les autres? Comment arrivent-t-ils à ne pas mourir un peu? Je n'arrive plus à me réveiller le matin, mais il le faut. Je n'aurais jamais imaginer avoir autant de peine...

dimanche 8 novembre 2009

Au passé, au présent et... InchaALLAH

A toi mon amie
Qui m'a fait plus extravertie
Nous nous sommes quittées
devant les portes de l'école
et c'est là que nous nous sommes retrouvées
Après trois maternités
Riant toujours commes des folles
Le temps passe et pas une ride
toujours la même
comme 2 astres jouant du temps perfide
A cette amitié jamais mettre un terme...
A tous mes amis je vous aime.
















dimanche 28 juin 2009

ça y est papa est mort

Je n'ai pas pleuré quand je suis rentré et que j'ai vu le visage sans vie et toujours souriant de mon papa,
j'étais glacée...
J'avais l'impression de voir un film d'horreur.
J'ai calmé ma mère qui paniquait, je devais être sa force.
Non je n'avais pas envie de pleurer mais j'aurais voulu vouloir le faire, je ne comprends pas ce nouveau mode d'expression.
J'étais figée mais heureuse de voir qu'il ne souffrait plus et que probablement, d'après son apparente sérénité, ce sont les anges de la miséricorde qui accompagnaient l'ange de la mort.
C'est le rapport aux autres qui a été le plus terrible. Ceux qui s'approprient la douleur et font des concours de souffrance, ceux qui veulent être ménagé mais dédaignent l'autre.
Si mon papa était là...
S'il était là, il aurait brandi sa cane en faisant des moulinets, il aurait hurlé
"LAISSEZ MA FILLE TRAANQUIIIIIIILLE!!!!!!!!!!!!!" et tout le monde de respect se serait tut.

Je ne m'étais pas préparé à ça. J'ai perdu mon père, le premier amour de ma vie, mon protecteur, ma force, ma foi.
Mon bonheur est mort, ma force, ma foi, mon papounet je l'aimait tellement, et il me manque déjà...
Quand je ferme les yeux, j'ai sa silhouette devant mes yeux, il est devant sa porte avec sa canne, ses lunettes noires, et son cadi, coiffé de sa chapka, il s'apprête à partir.
Je repense à ses blagues et ses insultes marqués d'accent du bled...les "TFOUOUOU!!!!!"... et les crises de rires quand on se remémorait ça avec mes frères...
Je narrive pas à croire que je ne le revérais jamais...

dimanche 21 juin 2009

Et moi je resterais là, sans lui...


Écrire....
Pour ne plus parler.
Ne pas crier...
Je veux hurler mon dépit mon désespoir
Je n'aurais bientôt qu'une seule jambe, je pleurais le non-amour, mais là, là, c'est trop. Comment faire? Quand j'allais le voir il me recevait en souriant, même fatigué et me disait l'air émerveillé : "Un ange m'est apparu! Mon ange à moi est venu! -Coucou mon papounet!" C'est lui qui m'aimait inconditionnellement, se débrouillait pour être fier de sa fille malgré ses ratés... Sa main toute chaude et faible sur ma joue, son sourire et son regard derrière ses lunettes noires, sa petie voix qui me disait de toujours placer ma confiance en ALLAH, son inébranlable certitude, ce qu'il a voulu nous inoculer, sa chaleur qui enveloppait ma tristesse...
J'ai si mal, mon coeur saigne et se durci comme une pierre de plomb, mes bras tombent, je ne marcherais bientôt qu'avec une seule jambe, mon cerveau devient comme le sien, anoxié.
Mais... Mais... comme toujours, rester debout, soutenir les autres... étouffer ce cri pour paraître celle qui peut tout endosser.
Je ne veux plus m'occuper de personne, ne plus parler, ne plus bouger, ne plus voir.
Mourir... dormir... Mourir un peu comme lui...
Arrêter d'espèrer qu'il ouvrira les yeux et tournera sa tête vers moi et de son doux regard souriant et carressera ma joue en disant "je suis toujours là pour ma fille!"

Mourir... Dormir... Rien de plus...

vendredi 5 juin 2009

Plus jamais!!! Jamais!!!!


Jamais plus! Jamais!
Même si un jour tu touches mon cœur et que je me sens tomber amoureuse de toi à nouveau, je tuerai cet embryon d'amour dans l'œuf.
Je te connais trop à présent. Tu es du genre à profiter des sentiments des autres, à t'insinuer dans les interstices des faiblesses de ceux qui aiment profondément.
Tu es du genre à cerner les angoisses les douleurs, et d'appuyer là où ça fait mal.
Tu es un monstre, mais tu es le père de mes enfants et je dois faire avec...
Mais rassure toi, rien n'est définitif, quand les enfants auront grandis, tu seras seul, encore plus que maintenant.
Je ne suis pas vindicative mais j'ai très bonne mémoire...
Etre foutu à la porte n'est que symbolique, c'est des portes de mon coeur que tu es sorti.
Je t'aimais il y a encore quelque temps mais j'ai patienté, j'attendais que le temps fasse son oeuvre, je ne t'aime plus ça y'est.
Mon coeur est libre à nouveau et à nouveau il est vivant et à éprouvé des sentiments.
C'est là la seule consolation que je puisse en tirer, je croyais mon coeur mort...
Il l'est... pour toi...

jeudi 4 juin 2009

Mon Dieu quels sont mes choix?


Je viens de lire une chose horrible.
En gros nos vies résultent de nos choix. Je sais, je sais, c'est logique. Mais je me sens seule et triste, triste d'être si seule... Je ferais le choix d'être seule? Je me rends compte effectivement, que me débrouille pour m'intéresser à ceux avec qui ce ne sera pas possible... Mais est-ce moi qui ai provoqué inconsciemment ma situation?
Est-ce moi qui ai envoyé les signaux abandonne moi, abandonne moi?
Cela veut dire que quoiqu'il arrive je reviendrais toujours à cette case départ/arrivée?
Mais qu'est ce qui cloche chez moi?

Je fais des n'importe quoi pour assumer mes choix tout en faisant des effort surhumains pour ne pas m'apitoyer généreusement sur mon sort, mais comment font les gens heureux???
Est-ce se contenter du peu qui fait que soyons conscient de notre bonheur? ou vraiment être supra-exigent pour avoir au moins le trois quart de ce que l'on attends.
Moi je commence à en avoir marre du "pas d'amour"...

Je dis souvent que je préfère aimer sans qu'il ne sache jamais plutôt que savoir qu'il ne m'aimera jamais, mais pauvre imbécile que je suis... Je le sait qu'il ne m'aimera jamais! C'est pour cela qu'il ne le saura jamais, pour ne pas me mettre les yeux en face des trous. Et pour m'épargner la honte suprême de m'être faite jeter et que oh! quelle horreur!!! il le sait Lui.
Je suis si triste...
si seule...
Il ne m'aime pas, il ne m'aimera jamais... Jamais je n'aurais son doux regard posé sur moi avec bienveillance. Jamais il ne me sourira avec amour et tendresse. Comment vivre sans cela? Comment continuer à rire alors qu'il me manque tellement.
Comment faire pour se faire aimer??
Qu'ai je qui ne va pas? C'est horrible!!!

Et ça... C'est vraiment moi qui l'ai voulu...?

mercredi 3 juin 2009

scission

Je suis toujours vivante... Mon corps l'est du moins... mon coeur et mon âme sont meurtris .

J'ai vu l'innommable, affronté ce que je croyais invincible. En le terrassant, j'y ai perdu... Il s'agissait de mes certitudes. Ma foi s'est vu ébranlée, la corde qui me rattachait à mon Protecteur s'était tellement effilochée qu'un seul brin, un seul maintenait le semblant de flamme.



Le doute, la peur, le désespoir s'étaient à présent emparés de moi. J'avais fais l'erreur de sous-estimer mon adversaire : Moi....

Mon obscur...

Je me débats encore, je cherche en vain celle qui un jour fut... mais... elle n'est plus... et ne sera jamais plus...



Ne reste que moi, à demi...

Je dois à présent apprendre à accepter mon Autre... Me réapprendre Moi.