mardi 16 février 2010














Je vois un petit point de clarté. Je le vois. Il est là à ma portée mais je ne suis pas encore prête pour sortir.
J'ai vu il y a quelque jours une porte... elle était tellement immense que je ne la voyais pas avant... Je croyais que c'était un mur.




Quand je l'ai ouverte, elle donnait sur la faille de San Andreas.
C'était mon coeur...
Alors c'est à ça qu'il ressemble?
De quoi donner le vertige à tout amoureux potentiel. Ce n'est pas à un humain de combler ça?
Me rendre à l'évidence... Certaines blessures du passée ne se referment pas et s'ajoutent les unes aux autres pour donner ça...
Le point : pourquoi? quand? qui? réponses, autres réponses; Lumière.
Et enfin accepter l'inacceptable, reconnaître que je me suis trompée depuis tout ce temps et que je n'avais pas à blâmer Dieu. Enfin lui demander pardon et lui revenir. Ce vide n'a pas été créé par Lui mais la vie. Pourtant il m'a donné des moyens imparables de le combler... La réflection, la mémoire, la foi.
J'ai compris, et j'accepte.
On ne peut tout avoir...
J'ai des enfants en bonne santé, plein d'humour, intéressants, beaux et ils m'aiment, et sont avec moi.
J'ai de la famille, mon père m'a aimé très fort et me l'a dit. Il croyait en moi et m'a encouragée. Ma mère est toujours là ainsi que mes frères et soeurs, avec qui je m'entends plutôt bien.
J'ai de vrais amis...
On ne peut tout avoir, je me rends à l'évidence, je n'aurais pas cet amour là. Pas pour le moment en tout cas.
J'ai accepté que Dieu Tout Puissant soit le seul à avoir la capacité de combler ce vide, Il est Lui l'amour le Puissant et le Sage.
J'ai brusquement eu l'impression que mes pieds touchaient le sol... Ils ne l'avaient jamais touché auparavant. Un petit moment de vertige et de bonheur. Puis après avoir bien réfléchi et tout remis en place, plus, quelques prises de conscience sur d'évidentes évidences...
plus de de faille... plus de vide... plus de vertige.
Même plus la douleur lancinante dans le coeur... Mon père est mort mais je n'en souffre plus autant...
Juste la terre ferme. Plus de peur du vide, plus de vide.
J'entrevois la sortie...
Tout le monde fonctionne comme un phoenix, on meurt à certains stades, et renaît à d'autres...
Je parle maintenant à la première personne.
Je cherche à présent juste les raisons qui font que : tel comportement, tel automatisme...
Plus de plaie...
Plus de douleur...
Je vis...

J'avance...

jeudi 11 février 2010

Passage


Plus tard, Elle en fut réduite à revenir à l'âge de pierre, 2 silex frappés l'un contre l'autre pour ranimer la flamme...
Quelque chose chose manquait. Une porte fermée, elle savait en avoir la clé, mais tout un trousseau, avec un nombre incalculable de clés.
Toutes ces clés ouvrant elles aussi un nombre incalculable de portes, mais où sont ces portes.
Elles se posa et réfléchit.

Tant de portes tant de clés...

Stand by...

Puis finalement, elle s'essaya, certaines portes cédèrent, puis disparurent...
Laissant place à une immense clarté... Ou quelquefois de sombres vérités..
Cependant, certaines portes s'ouvrirent sur d'autres portes multiples, multipliant ainsi la difficulté.

Elle essayait de s'en remettre à son Créateur, elle se croyait, seule. Pourtant son Seigneur était là, attendant son retour... Il lui avait déjà dit, "ton Seigneur ne t'a ni oublié ni abandonné".

Elle eu 3 enfants qui lui imposèrent la joie et la vie.

Elle trouvait certaines réponses et réconfort chez un vieux sage. Cet homme l'aimait sincèrement, il l'encourageait la guidait et la conseillait.
Il mourut à son tour emportant avec lui la joie, la foi, et le courage.

La journée elle était tout sourire, la nuit, après ses enfants innocents couchés, telle frappée d'une malédiction, elle redevenait celle qu'elle avait été.
Elle pleurait des heures durant, inconsolable, seule et pourtant si entourée.
Vide autour d'elle, obscurité, désespoir, noir, doute.

Son coeur avait du mal à du mal à revivre, elle ne se disait désormais plus, le phoenix.

Elle se pensait être dans un cocon... une chrysalide. Que devenait elle?