samedi 20 novembre 2010

Réponse à mon frère...















Écris
mon frère... écris
Écrire préserve aussi de la folie
Écrire pour exister,
Écrire pour ne plus parler
ne plus crier

si je n'avais pas écris, je serais morte
j'écris : je vomis, puis je referme la porte

écrire pour exorciser sa douleur
pour regarder en face ses peurs

j'écris : je me dis...
puis je me lis
Puis me vois tel que je suis

Mais, toi... toi!...
Ce n'est pas cela que tu écriras
toi, tu écriras des beautés, des joies, des forces
Toi qui n'est pas fragile sous l'écorce
Tu décriras les couleurs qui teintent ton âme
du bleu du vert du parme

Mon âme a moi est sombre
Mon aspiration est la tombe
presque vivante, je hante ce monde

Mais, écrire, dis-tu, est pour exister?...
Moi j'écris pour ne pas me décomposer

J'écrirais
en effet...

Non... rien de mort, rien de noir

Je mettrais des choses jolies

des paroles d'espoir

que j'apporterais à autrui,

sans en garder pour moi
Je n'en ai plus le droit...

Je vois des paroles de douce fraternité

courageusement assemblées

des exhortations à la charité et la patience

Des conseils pour les petits êtres en "latence"

Cette douce période appelée enfance
J'y mettrais des poèmes pour notre bien-Aimé

Notre prophète le bien-guidé...


Et pour moi je garderais aux tréfonds de mon âme

L'espoir fugace qu'un jour se ravive la flamme...


Et qu'ALLAH dans son infinie miséricorde
Son pardon et paradis m'accorde...


jeudi 18 novembre 2010

Et la vie continue


Quelques initiales et deux signatures...
10 ans d'amour et de ratures...
D'impuissance je pleure,
j'ai mal,
je me souviens de ces heures
si pâles
J'aurais aimé qu'il en fut autre
j'aurais aimé pardonner tes fautes
j'aurais voulu être faible et niaise
Et ainsi éviter de voir ce qui me lèse
Mais je me vois, je pense
Malgré ce brouillard si dense
10 ans d'amour et de haine
Je te hais... Et pourtant je t'aime

jeudi 28 octobre 2010

les fleurs


Il était une fois, il y a longtemps, vivait une fleur.
Elle était seule dans le désert brûlant...
Mais heureusement, un petit nuage, était constamment là pour la protéger de l'aridité du soleil, et quelquefois pleuvait sa fraîche eau sur elle
Un jour, cependant, elle décida qu'elle se sentait seule, et voulant voir ses semblables, se mit en marche...
Elle marcha des jours et des jours en espérant trouver âme qui vive.
Au bout d'un an, n'ayant vu personne, elle comprit qu'elle était seule en ce monde.
En levant les yeux, elle vit, toujours fidèle, son petit nuage qui ne la quittait jamais.
Elle se dit, intelligente qu'elle était, que ce petit nuage était toujours là à veiller sur elle, la protégeant de son ombre et l'abreuvant quand elle en avait besoin.
Mais lui, qui veillait sur lui???
Elle se mit à réfléchir tant et tant qu'elle en oublia sa solitude.
Elle comprit, par l'alternance du jour et de la nuit que Quelqu'un était là, et veillait à cet équilibre.
Elle comprit aussi que ce Quelqu'un veillait aussi sur elle, puisqu'elle n'avait jamais eu réellement soif, ni même souffert des brulures du désert, par ce petit nuage.
Elle se mit alors à remercier ce Quelqu'un dont elle ignorait le nom qui avait été si bon pour elle...
Et tous les jours, sans cesse elle se mit à le glorifier, le remercier de sa bonté envers elle, elle, qui était si seule et si insignifiante, elle qui ne savait même de quoi elle était constituée.
C'est alors, que l'inespéré se produisit! Elle arriva dans une oasis où vivaient des dizaines et des dizaines de ses semblables, mais de couleurs et de tailles si différentes qu'elle se demanda comment son Quelqu'un avait pu imaginer une telle variété de formes et de couleurs!
Il y avait d'autres formes de vie, complètement différentes d'elle, certaines se mouvaient sur deux racines, d'autres sur quatre, certains même, pouvaient quitter le sol et se poser ailleurs!
"Que cela est merveilleux!! se dit-elle des larmes plein les yeux... Oh Toi! Tu es si Puissant si sage!! Que ce que Tu as créé est merveilleux!!! Si parfait!..."
Elle couru vers ces créatures, le cœur cognant de joie et d'admiration.
Arrivée au milieu de toute cette multitude, elle reprit son souffle et se mit à parler aussi clairement qu'il lui était possible, tant son émotion était forte.
Elle balbutia quelques mots pour décrire sa joie et, raconta sa vie, ses découvertes et son Quelqu'un...
Elle se vit railler et abandonnée par les créatures...
Elle cru d'abord qu'elle ne s'exprimait pas clairement et qu'en fait, l'on ne la comprenait pas ici... Mais non, le langage était le même...
On l'entendait, mais on ne l'écoutait pas
Puis, au fil des jours, sa voix, et joie se turent.
Les créatures soutenaient, que ce Quelqu'un ne pouvait exister, que la vie était faite ainsi et qu'il ne fallait pas se poser de questions, que si ce Quelqu'un existait, pourquoi autorisait-il la mort de ceux qui leur étaient cher.
"C'est le cycle de la vie! Nous devons naître vivre et mourir! C'est en cela que notre vie et notre temps sont si précieux, ils ne sont pas éternels!
Notre Quelqu'un nous facilite tellement de choses mais nous ne le voyons pas, un nuage qui nous protège et que nous pouvons voir si nous levons juste un peu les yeux. Une brûlure dont il nous a épargné, la possibilité de voir à quel point sa création est belle, l'alternance du jour et de la nuit, et notre capacité à nous adapter toujours à de nouvelles situations."
Elle fut mise à l'écart puis ignorée.

Alors, elle se terra et ne dit plus rien...
Elle ne levait plus les yeux pour voir son petit nuage et ne voyait plus la beauté de ce qui l'entourait.
Jusqu'au jour où, de très loin, elle vit une petite fleur venir vers eux, au-dessus d'elle, flottait un petit nuage qui la protégeait de l'aridité du soleil, et quelquefois pleuvait sa fraîche eau sur elle.
Elle avait l'air si heureuse! si... nouvelle... si... resplendissante!... si certaine, pleine de foi...
Mais, la petite fleur savait ce qui lui arriverait... La nouvelle petite fleur allait parler de sa vie, elle balbutierait quelques mots pour décrire sa joie et, raconterait sa vie, ses découvertes et son Quelqu'un...
Elle finirait par s'éteindre... comme elle... Il y a si longtemps...
C'est alors que versant une larme pour sa sœur qu'elle ne connaissait pas encore, elle leva les yeux au ciel et vit, fidèle à lui même, son petit nuage, posté là, par ce Quelqu'un qui ne lui voulait que du bien et qu'elle avait oublié malgré l'amour qu'elle avait pour lui... et dont elle se savait aimée...
C'est alors une explosion de joie lui fit perdre le souffle! Elle avait oublié son Quelqu'un, son Créateur, c'est ainsi qu'elle l'appellerait désormais, mais Lui, dans son infinie miséricorde ne l'avait ni oubliée ni abandonnée...
Il lui offrait aujourd'hui la possibilité de se rappeler de Lui,
"Qu'il est Bon qu'Il est Bon!! C'est Lui qui me permet de me rappeler de Lui!!"
Elle couru vers la nouvelle venue qui racontait sa vie,ses découvertes et son Quelqu'un... Son Créateur!!
"Oui!!! Oui!!! dit-elle... Il est Le Vivant! Le sage! Celui par lequel tout subsiste! Il est le Créateur!"
La nouvelle petite fleur éclata de joie et se jeta dans les bras de sa sœur! Elles se mirent à rire et à pleurer et remercièrent leur Créateur de les avoir créés et réunies.
C'est alors que, surgis de toutes parts des dizaines de petites fleurs émergèrent de leurs cachettes, des larmes pleins les yeux, et le cœur inondé de bonheur.
Elles étaient restées si seules si longtemps et pourtant si nombreuses, chacune dans leur petits coin sombre à s'affaiblir et dépérir doucement...
Cependant, il n'avait suffit que d'une seule... une seule petite fleur qui alla vers sa sœur pour que toutes sentent la fraternité et l'amour qui régnaient entre elles sans qu'elle ne le sachent...
Elles se réunirent et s'aimèrent en leur Créateur... Et leur Créateur les aima pour cela...

On raconte qu'elles vivent encore... loin dans un désert... Mais que nous pouvons les voir à l'occasion...
Et qu'elles parfument si fort, que leur Créateurs et ses anges s'en étonnent!!


Ce soir, j'ai décidé
que je sentirais leur parfum...
Ce soir j'ai décidé
de quitter mon coin,
d'embaumer moi aussi les cieux et la terre...
Que mon Créateur, heureux et fier,
s'étonne de ma douce odeur
et de celui de mes sœurs
qui nous étions réunit
afin de le glorifier et nous aimer en Lui.




samedi 23 octobre 2010

Un joli conte de fées


Il y avait une fois dans une galaxie lointaine, très lointaine...
Une femme frappée d'une malédiction.
Elle l'avait été dès sa naissance, ses os brisés avant de voir le jour, et sa mère démente en lui donnant la vie.
Elle fut déposée là où vont les enfants vont sans maman quand ils ne meurent pas eux aussi.
Elle y resta et goûta à l'amertume de la solitude. Elle devait avoir ce goût pour la vie...
Elle retrouva sa mère deux ans après, mais le lien ne pu jamais se recréer.
Elle exista, puis croyant trouver l'amour, se maria.
Il l'abandonna des centaines de fois, son cœur, déjà fragile se brisa et elle se donna la mort.
La mort ne voulu pas d'elle.
Elle hante depuis la vie et les vivants...
Suspendu entre nulle part et le vide...
Ne sachant que attendre, ni la mort, ni la vie ne voulant d'elle.
Elle avait pourtant des enfants qui lui disaient qu'ils l'aimaient, mais "les pauvres, disait-elle... Ils n'ont pas le choix, ils ne connaissent rien d'autre..."
Elle avait pourtant tout essayé pour être heureuse, mais Amour, Bonheur, et leur famille ne voulait pas d'elle.
Elle rencontra enfin celle qui l'avait accompagnée depuis sa prime jeunesse, solitude, elle même escortée de son amie mélancolie...
"Bonjour! lui dirent-elle nous sommes avec toi pour toujours! et même après!
- Opf! répondit-elle imperturbable, c'est toujours mieux que Folie et Maladie..."

jeudi 2 septembre 2010

L'amour est toujours réciproque?


Je t'attends... malgré moi, mais inexorablement...
Ma fierté et ma peur m'interdisent de l'admettre, mais c'était toi il y a 25 ans et c'est toi aujourd'hui...
Je me souviens de ma maladresse à ton égard... Cette feinte aussi, de ne point t'aimer mais te vouloir à mes côtés pour la vie, et au-delà...
Toutes ces fois où tu me lança cette corde, malgré Ta crainte, mue par ma froideur et fausse-indifférence...
Il est trop tard maintenant...
Tu étais si sollicité... Je ne voulais... je ne pouvais n'être qu'une de plus qui succomba...
Mais moi, c'était avant les autres, c'était même avant de savoir que Amour existait et prenait possession de mon cœur et de mes poumons quand tu étais là... De sentir ce chatouillement dans le ventre quand je te voyais nous rendre visite...

Je t'ai attendu... Tu les a laissé te détourné de moi... Puis, pris de remords, tu as compris, et a voulu réparer ton erreur...
Mais je suis fière et orgueilleuse...
Maintenant femme, je comprend la valeur de l'Amour et de l'amoureux, j'aurais du te laisser la possibilité de te tromper...

Je l'avoue aujourd'hui... peu importe que cela soit de même pour toi... Je t'aime encore...

Je rêve des fois... Je nous vois tous les deux serrés l'un contre l'autre à vouloir rattraper ce temps perdu... Mais je sais, je fabule...
Jamais, jamais nous serons ensemble, jamais...
Je t'idéalise certainement, et sans doute embelli l'amour qui m'habite et dont je n'ai jamais pu me défaire...
Cela n'est peut-être aussi qu'un bas désir, toi, si grand, si doux, si beau...
Je voulais exceller. Rien que pour me dire que...
au moins, si je suis instruite et intelligente...
Que, même si l'on ne contrôle rien, au moins, j'ai pu avoir un contrôle sur mon intellect...
que tous les hommes sont bien pareils, ils n'aiment pas les femmes instruites et intelligentes...
et que c'est pour cela que tu n'est pas avec moi, après moi à me mendier mon amour...

Je n'aurais décidément jamais ce que j'aime...
Tu ne me demanderas rien...

Je suis une idiote...
Et Lacan s'est trompé...

Des oasis dans mes déserts!


Il y avait quelquefois, des oasis dans le désert.
La bonté, l'enthousiasme de quelques âmes pures venaient de temps à autre porter un message...

QUELQU'UN est là pour moi...
Sa présence et sa bonté sont si palpable de temps à autres...

Il est si difficile de garder à l'esprit que la vie n'est pas éternelle est qu'elle s'arrêtera brusquement, ou progressivement, un jour, une nuit...
Comment choisir entre le futile et l'agréable...
Un mois, même deux où l'amour, la bonté et la simplicité eurent raison de l'intérêt et la manipulation...
Partir ailleurs...
Un ailleurs où il fait bon...
où l'on peut ressentir que d'autres vivent, comme nous, pour être heureux et rendre heureux...
Être soi-même...
Rire aux éclats!...
Sentir la vie, la joie s'engouffrer et exploser!!...
Des petits morceaux de paradis... ici...
Merci mon DIEU...
Merci...

lundi 10 mai 2010

humour!




Je crois que c'est Oscar Wilde qui disait que l'humour était la politesse du désespoir.


Mais moi... je n'ai plus envie de rire,
je fais rire les autres, malgré le pire en pire
pour brouiller les pistes, car sans contrefaçons c'est ce que tous veulent.
Seule...


Je commence à n'en plus pouvoir... j'ère...
Je suis comme dans un désert,
sans mon père
agonisante, et exténuée... J'ai besoin d'eau, de repos, je me meurt...
Mon Dieu sauve moi! j'ai si peur
Ou laisse moi mourir enfin...
je n'attends déjà plus rien

On dit Dieu exauce quand on lui demande
Faut il toute une vie attendre?

On dit Dieu vous éprouve par ce qui vous est cher
L'était l'amour de ma mère
L'était mon père
L'était mon amour, mon mari
Plus rien tout est parti
Le sont encore mes enfants
Que dois-je comprendre à présent?
L'est encore ma douce petite sœur...
Maintenant j'ai peur...

Shakespeare...
Mourir...
dormir...
Je veux mourir, pitié ne me sauvez pas...
J'ai commencé ma lente décomposition mais L'ange de la mort ne vient toujours pas...
Je suis assez morte pour ne plus ressentir la vie,
mais pas encore assez pour ne plus souffrir.


Laissez moi à terre, laissez moi me reposer,
je suis tellement fatiguée...
Mais personne... personne ne veut savoir...
Personne ne veux me voir.
Ils sont là forcément quand je suis joie...
L'on s'éloigne de moi
pour ne pas être souillé,
l'on ne me regarde pas
pour ne pas être possédé...
Mais là... Je suis Mort... Désolation...
Faiblesse... Résignation...
Rien ne m'arrivera d'autre... Rien ne peut plus me toucher,
mon cœur est mort...
Ne me reste que des enfants
Et la promesse de grands tourments...

Ici bas
et dans l'au-delà

Ah! Qu'est ce que c'était drôle!

lundi 26 avril 2010

pourriture


Dommage...

J'avais cru en trouvant des réponses que tout serait plus clair...
Mais non.
Maintenant, Cela m'indiffère.
Savoir ou ne pas savoir... à quoi bon?

La conscience rend libre, mais pas heureux. Seule consolation : je sais ce que je ne veux pas. Mais je n'ai plus envie. J'existe, j'ai l'impression de me hanter moi même, et d'habiter mon corps en attendant le soir, le lendemain... mais... mais pas le matin...
On m'a dit : "Dit alhamduliLLAH", oui, c'est vrai... Louanges à DIEU en toutes circonstances.
Je ne suis plus celle qui croyait que, malgré tout et tous, quelque chose de beau allait arriver...
Il n'y a rien... Toujours ce rien qui rempli ma vie...
Il n'y a rien eu d'autre, et il n'y aura rien d'autre...
Être là pour les autres, mais des autres, ne rien en attendre...
Je ferai grandir mes petits... en fait... ils grandiront avec ou sans moi.. Il vaudrait mieux que je sois là, à jouer les heureuses... Quoique, je dois l'avouer heureusement qu'ils sont là, mes 4 petits... Ils sont l'autre côté de mon miroir, et m'y invitent chaque fois qu'ils rient.. J'espère ne jamais les happer vers mon Obscur, ni même qu'ils ne sentent ou devine ma puante décrépitude. Mes petits, si petits, si gentils...
Qu'ils ne soient jamais à mon image... En décomposition...

mardi 16 février 2010














Je vois un petit point de clarté. Je le vois. Il est là à ma portée mais je ne suis pas encore prête pour sortir.
J'ai vu il y a quelque jours une porte... elle était tellement immense que je ne la voyais pas avant... Je croyais que c'était un mur.




Quand je l'ai ouverte, elle donnait sur la faille de San Andreas.
C'était mon coeur...
Alors c'est à ça qu'il ressemble?
De quoi donner le vertige à tout amoureux potentiel. Ce n'est pas à un humain de combler ça?
Me rendre à l'évidence... Certaines blessures du passée ne se referment pas et s'ajoutent les unes aux autres pour donner ça...
Le point : pourquoi? quand? qui? réponses, autres réponses; Lumière.
Et enfin accepter l'inacceptable, reconnaître que je me suis trompée depuis tout ce temps et que je n'avais pas à blâmer Dieu. Enfin lui demander pardon et lui revenir. Ce vide n'a pas été créé par Lui mais la vie. Pourtant il m'a donné des moyens imparables de le combler... La réflection, la mémoire, la foi.
J'ai compris, et j'accepte.
On ne peut tout avoir...
J'ai des enfants en bonne santé, plein d'humour, intéressants, beaux et ils m'aiment, et sont avec moi.
J'ai de la famille, mon père m'a aimé très fort et me l'a dit. Il croyait en moi et m'a encouragée. Ma mère est toujours là ainsi que mes frères et soeurs, avec qui je m'entends plutôt bien.
J'ai de vrais amis...
On ne peut tout avoir, je me rends à l'évidence, je n'aurais pas cet amour là. Pas pour le moment en tout cas.
J'ai accepté que Dieu Tout Puissant soit le seul à avoir la capacité de combler ce vide, Il est Lui l'amour le Puissant et le Sage.
J'ai brusquement eu l'impression que mes pieds touchaient le sol... Ils ne l'avaient jamais touché auparavant. Un petit moment de vertige et de bonheur. Puis après avoir bien réfléchi et tout remis en place, plus, quelques prises de conscience sur d'évidentes évidences...
plus de de faille... plus de vide... plus de vertige.
Même plus la douleur lancinante dans le coeur... Mon père est mort mais je n'en souffre plus autant...
Juste la terre ferme. Plus de peur du vide, plus de vide.
J'entrevois la sortie...
Tout le monde fonctionne comme un phoenix, on meurt à certains stades, et renaît à d'autres...
Je parle maintenant à la première personne.
Je cherche à présent juste les raisons qui font que : tel comportement, tel automatisme...
Plus de plaie...
Plus de douleur...
Je vis...

J'avance...

jeudi 11 février 2010

Passage


Plus tard, Elle en fut réduite à revenir à l'âge de pierre, 2 silex frappés l'un contre l'autre pour ranimer la flamme...
Quelque chose chose manquait. Une porte fermée, elle savait en avoir la clé, mais tout un trousseau, avec un nombre incalculable de clés.
Toutes ces clés ouvrant elles aussi un nombre incalculable de portes, mais où sont ces portes.
Elles se posa et réfléchit.

Tant de portes tant de clés...

Stand by...

Puis finalement, elle s'essaya, certaines portes cédèrent, puis disparurent...
Laissant place à une immense clarté... Ou quelquefois de sombres vérités..
Cependant, certaines portes s'ouvrirent sur d'autres portes multiples, multipliant ainsi la difficulté.

Elle essayait de s'en remettre à son Créateur, elle se croyait, seule. Pourtant son Seigneur était là, attendant son retour... Il lui avait déjà dit, "ton Seigneur ne t'a ni oublié ni abandonné".

Elle eu 3 enfants qui lui imposèrent la joie et la vie.

Elle trouvait certaines réponses et réconfort chez un vieux sage. Cet homme l'aimait sincèrement, il l'encourageait la guidait et la conseillait.
Il mourut à son tour emportant avec lui la joie, la foi, et le courage.

La journée elle était tout sourire, la nuit, après ses enfants innocents couchés, telle frappée d'une malédiction, elle redevenait celle qu'elle avait été.
Elle pleurait des heures durant, inconsolable, seule et pourtant si entourée.
Vide autour d'elle, obscurité, désespoir, noir, doute.

Son coeur avait du mal à du mal à revivre, elle ne se disait désormais plus, le phoenix.

Elle se pensait être dans un cocon... une chrysalide. Que devenait elle?