dimanche 24 août 2008

Voilà pourquoi on a l'air bizarre


Notre comportement résulte de cette perpétuelle bataille entre ce que nous voulons, et ce qu'il convient de faire.
Plus la morale (notre morale) est exigeante, plus le combat est rude
Plus le regard des autres nous importe, plus le combat est douloureux.

Pourquoi?

Tout simplement parce que nous ne sommes pas des animaux, ni des robots.
On ne peut faire
Tout ce que l'on a envie de faire
Quand on en a envie
Où on en a envie
Avec qui on en a envie
Comme on en a envie.

Pour cela des règles de satisfaction de besoin (ou envies) sont créées (et heureusement, sinon c'est soi, ceinture, soit...)
Le problème c'est que tout le monde n'a pas les mêmes restrictions
selon qu'on soit de tel ou tel culture, religion, courant de pensée, ou tout simplement caractère.
Quelquefois, il n'y a même pas de combat
Quelquefois, les gens sont programmés, formatés,
on pense pour eux, c'est tellement confortable.
Plus de prise de décision, de conscience...
Les sots sont bénis.

J'entends aussi certaines gens parler du destin, de leur fatalité : "tant pis, mon destin veut que cela soit ainsi"...
C'est simple, c'est bien.
Mais sincèrement, est-ce qu'il y croient? réellemnt?
C'est très difficile d'avoir à prendre des décisions, mais quand on y prend goût, on décide pour n'importe quoi.
La liberté est un trésor que l'on paie cher, mais ses fruits sont goûteux.
J'ai entendu un jour dire "c'est dur de se voir par d'autres yeux que les siens"
Cela dépend des yeux...
Quand ce sont des yeux qui vous aiment on pourrait penser que cela est fort agréable.
Mais quand votre situation est anormale et que vous vous bandez les yeux depuis si longtemps que vous avez oublié de réfléchir, de penser, de décider... Cela fait le même effet que sortir des ténèbres vers une clarté éblouissante. C'est très très douloureux.
On continue à fermer les yeux pour se protéger de la réalité qui s'impose à vous. L'oeil n'a plus l'habitude de cet exercice.
A ce moment on voudrait se terrer, revenir vers les ténèbres, pour s'y soulager. Mais on sait malgré tout qu'il y a une belle réalité qui s'offre à nous.

Je n'aime pas la réalité.

La réalité c'est qu'il y a des tas de choses que j'aimerais faire, et que je peux pas.
Des choses que je pourrais faire si je le voulais. Mais je ne veux pas vouloir.
D'autres que j'aimerais ne pas vouloir car il ne faut pas.
(Mais quand même... Il y a aussi des choses que je ne pensais même pas pouvoir faire, et que j'ai fait!)

Là, comment raisonner?
Faire ce que l'on veut?
Ce que l'on peut?
L'on doit?

La c'est facile on trouve la parade : on se débrouille pour vouloir uniquement ce que l'on doit pouvoir faire.
Quelquefois, c'est encore plus simple : vouloir et devoir c'est dans l'mêm'sac. Et comme la réussite est une affaire de volonté...
En tout cas c'est plus simple que de devoir faire seulement ce que l'on peut vouloir faire.
Mais moins que pouvoir ce que l'on veux devoir faire, ou ou doit vouloir faire.

Et vice et versa .





1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et bien te voilà sur la ligne des mots qui soulagent. merci de ton cadeau et je viendrai régulièrement pousser la porte...
paix
lilou barnes